Le remède miracle contre l'alcoolisme existe.
"Le dernier verre"; c'est l'histoire du docteur Olivier Ameisen, cardiologue de son état, mais surtout ex-alcoolo-dépendant. Médecin reconnu, pianiste brillant, ses angoisses l'avaient fait sombrer et il était devenu, comme la plupart des alcooliques, une loque. De cures de désintox en réunions des Alcooliques Anonymes, rien n'y faisait, il n'arrivait pas trouver le "déclic", tant évangélisé par les alcoologues, qui lui permettrait de s'en sortir.
C'est alors que le médecin en lui a repris le dessus, compulsant les publications, cherchant, se documentant. Il a trouvé qu'un médicament, ordinairement utilisé pour les torticolis, et autres douleurs musculaires, avait des effets notables sur l'envie de consommer des toxicomanes. Des recherches avaient déjà été faites dans ce sens. En 1997, on avait déjà remarqué que ce médicament faisait spontanément baisser la consommation de rats rendus cocaïnomanes. En prenant une dose 5 fois moindre que celle préconisée pour un torticolis, l'alcoolo-dépendant perd tout simplement l'envie de boire.
En France, l'alcool tue directement 20 000 personnes par an (cirrhoses...), 50 000 indirectement (cancers dus à l'alcool, maladies neuropsychiques...), et est en cause dans 70 000 accidents mortels (accidents du travail, domestiques, de la route, suicides... sans compter les violences domestiques) Un homme de 25 ans qui sombre dans l'alcoolisme a une espérance de vie diminuée de 12 ans.
Le coût direct lié à la maladie (hospitalisations et consultations) + le coût indirect (perte de productivité) + les arrêts de travail + les accidents et les délits = 20 milliards d'euros par an (impôt de 1.000 euros par famille).
Seulement voilà, les laboratoires pharmaceutiques n'ont aucun intérêt à développer cet aspect curatif. Ce médicament a 40 ans, la license est tombée dans le domaine public, et ce sont les fabricants de médicaments génériques qui vont en profiter. Rien ne sera fait par les industriels pour informer le public. Alors que des protocoles ont été mis en place, et qu'il a été prouvé que ce médicament est également efficace dans les addictions toxicologiques (cocaïne, héroïne...)
Mon père est entré dans le 3e millénaire en tombant au chômage puis dans l'alcoolisme. Le livre est sorti hier. Mon père est mort il y a 3 mois.
Il avait 57 ans.